Im Kapitel Satzbau lernst du, wie man französische Relativsätze bildet. Sully voyagea en effet longuement à travers les provinces, comme Gournay et Turgot le firent vers 1750, et il en tira des convictions audacieuses et parfois lumineuses. Aucun ministre français n'a laissé dans l'Histoire une meilleure impression que Sully, né Maximilien de Béthune. Tendances globales et lutte des classes dans la Savoie restaurée. Ainsi impose-t-il au roi d'Maximilien de Béthune cumule d'autres titres comme grand maître de l'artillerie et des fortifications, grand voyer de France (en quelque sorte ministre des ponts et chaussées), surintendant des bâtiments, capitaine héréditaire des eaux et rivières, gouverneur de la Bastille (il surveille les opposants qui y sont incarcérés), gouverneur du Poitou.Attaché aux traditions agricoles et dédaigneux de l'industrie, Sully encourage les recherches menées par En 1606, le ministre devient duc de Sully et pair de France après le rachat du château de Sully-sur-Loire et des terres environnantes. Copyright © 2017 Institut Coppet - benoit.malbranque@institutcoppet.org Le marché de la soie n’était pas encore mature dans l’environnement Français d’alors, nous mettait-il en garde, et par ailleurs celui-ci constituait un bien luxueux, et donc indécent.Sully ne rejetait pas le mercantilisme pour autant. Il réforma l’impôt de la taille, puis l’impôt foncier, les rendant plus souples et plus modérés. Par conséquent, il nous fit part en long et en large de sa désapprobation face au fiasco de la soie de Laffemas. »Bonnal pardonne à son héros d’avoir mal compris la nature de la richesse, parce que le mercantilisme était une erreur de son temps. Mais, en fait, la raison fondamentale de cet attachement à la ville de Lyon fut la montée en puissance du mouvement protestantisme dans le sud-est de la France, ce qui empêcha bien sûr toute mesure prohibitive contre le commerce local. Honnête, économe à la limite de la ladrerie, éconduisant les quémandeurs, il remit de l'ordre dans les finances de l'État et, en une dizaine d'années, réussit à dégager un excédent de 12 ou 13 millions de livres. Pour énoncer très clairement l’objection que nous porterons, il nous a semblé que l’opprobre jeté sur le duc de Sully était, malgré le blâme que mérite son mercantilisme vindicatif, pour beaucoup injustifié.Les critiques nourries qu’on vient de lire ne sont donc pas selon nous justifiées, et ce pour plusieurs raisons. »Bonnal pardonne à son héros d’avoir mal compris la nature de la richesse, parce que le mercantilisme était une erreur de son temps. Cet absolutiste dévoué et convaincu fit en effet beaucoup pour renforcer la centralisation des pouvoirs en France : le Duc de Sully était au moins autant protectionniste que son confrère Laffemas, malgré la revendication de certains historiens qui considèrent que Sully (et ses partisans monarques) eurent été des défenseurs du libre-échange.L’unique point sur lequel Sully s’opposait au schéma protectionniste fut sa proposition de bannir l’importation du textile. En février 1601, le ministre autorisa la liberté du commerce des grains, qui était resté emprisonné dans les réglementations, et qui le sera ensuite pendant des décennies, jusqu’à une nouvelle libéralisation sous le ministère Turgot, en 1776.À partir de 1597, Sully favorisa également la construction ou la rénovation des voies de communication, ce qui fut un vif stimulant pour le commerce intérieur de la France. Ainsi, durant sa carrière, Sully combattu ardemment pour maintenir le statut privilégié des Lyonnais.Ces mots critiques, adressés à l’une des figures majeures de l’économie politique française avant les Physiocrates, méritent quelques commentaires liminaires. Voilà les mots qu'aimait à répéter Sully, l'ami et le ministre du roi Henri IV. Aux yeux des économistes du XVIIIe siècle, Sully était un ministre modèle pour avoir permis le début d’un véritable âge de prospérité.

Sully encourage l'agriculture, convaincu que "pâturage et labourage sont les deux mamelles dont la France est alimentée, les vrais mines et trésors du Pérou". Le film revient sur l'amerrissage forcé du vol 1549 US Airways sur le fleuve Hudson réussi par le pilote Chesley « Sully » Sullenberger en janvier 2009. Gestionnaire rigoureux, il redresse les finances du royaume, ruiné par les guerres de religion, au point que le budget retrouve l'équilibre dès 1604.Il emploie pour cela des moyens peu orthodoxes. Écoutons ses mots, fort clairs et précis sur la division internationale du travail et sur l’harmonie des intérêts par le commerce :« Votre majesté doit mettre en considération qu’autant qu’il y a de divers climats, régions et contrées, autant semble-t-il que Dieu les ait voulu diversement faire abonder en certaines propriétés, commodités, denrées, matières, arts et métiers spéciaux et particuliers, afin que par le commerce et trafic des choses, dont les uns ont abondance et les autres disette, la fréquentation, conservation et société humaine soit entretenue entre les nations, tant éloignées puissent-elles être les unes des autres.