Nous n’avons pas peur de la mort. « Des jeunes ont fui les mouvements à Sokodé et sont venus se réfugier chez leurs frères à Kpalimé et sont décidés à mettre Kpalimé à feu et veulent surprendre les autorités », a-t-il précisé.Le PNP parle de ‘machination’ et de ‘subterfuge’ du régime en place. Samedi dernier, lors de la réunion hebdomadaire de ce parti, il a été dit que la marche de Kpalimé tient, n’en déplaise aux autorités locales.Reçu lundi sur radio Victoire FM, Fulbert Attisso le président de ‘Le Togo autrement’, le seul parti politique de l’ancienne coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise qui soutient ouvertement les manifestations du PNP, pense que ces informations sont ‘fausses’. Pour lui, il s’agit de ‘manigances’ du pouvoir de Faure Gnassingbé.« Ces Ablafos existaient quand nous avions subi ce régime pendant plus de 50 ans ? Plusieurs morts ont été enregistrés samedi dans des manifestations de l’opposition qui ont tourné à la confrontation avec les forces de l’ordre dans plusieurs villes du Togo.A Lomé, la capitale, les forces de l'ordre ont quadrillé le lieu prévu pour le démarrage de la marche, rendant tout rassemblement impossible.Les agents de sécurité dépêchés sur les lieux ont recouru au gaz lacrymogènes pour disperser les rares manifestants qui ont voulu leur "tenir tête".Ces manifestations appelées par le Parti national panafricain (PNP) ont plutôt eu lieu dans d'autres villes à l'intérieur du pays.A Sokodé, au centre du pays, les manifestants auraient brûlé le commissariat de la ville et emporté des armes et munitions.Des témoins rapportent qu’il y aurait eu des morts dans les rangs des forces de l'ordre.Atchadam Tikpi, le leader du PNP, a affirmé a la correspondante de VOA Afrique qu’au sept morts ont été dénombrés à Sokodé et parmi eux, un mineur.Des cas d’arrestations sont signalés dans plusieurs villes ainsi que plusieurs blessés par balles, a indiqué l’opposant.La marche à l'appel du Parti national panafricain (PNP), prévue ce samedi 19 août 2017, à Lomé, n'a pas pu se tenir.Comme l'annoncé jeudi dernier le ministre togolais de la sécurité, le colonel Yark Dameyane, la manifestation du PNP, a été étouffée.Dès les premières lueurs du jour, les forces de l'ordre ont bouclé le site du démarrage de la marche, rendant tout rassemblement impossible.Malgré l'engouement des organisateurs de la marche, de leurs militants et sympathisants, cette manifestation n'a pas pu se tenir.Pour les rares manifestants qui ont voulu "tenir tête" aux agents de sécurité dépêchés sur les lieux, les gaz lacrymogènes ont eu raison d'eux.Le ministre de la sécurité s'est dit retrouvé dans l'obligation d'empêcher la marche car les organisateurs n'ont pas voulu changer d'itinéraire.La marche devait se dérouler sur une partie de la nationale N°1, dans la banlieue nord de Lomé.Pour le ministre Dameyane, l'intention du PNP était de bloquer le pays en empêchant pour des heures la circulation sur ce tronçon de la nationale N°1.Mauvaise foi, crie Atchadam Tikpi, le leader du PNP. Plusieurs morts ont été enregistrés samedi dans des manifestations de l’opposition qui ont tourné à la confrontation avec les forces de l’ordre dans … Porteurs d’un message aux hautes autorités togolaises, ils ont menacé, selon le préfet, de sortir les ‘Abrafos’, si jamais les militants du PNP saccageaient les édifices publics.« Si les frères de Zongo (quartier de Kpalimé, ndlr) se permettaient encore à travers leurs petits mouvements de saccager le patrimoine de la préfecture, ils ne seront pas d’accord. Alors que les chefs cantons et les dignitaires religieux de cette localité disent ne pas être prêts à voir cette manifestation et menacent de sortir les ‘Abrafos’, les guerriers traditionnels de la chefferie, le Parti national panafricain (PNP) maintient sa marche aussi bien à Kpalimé que dans les 9 autres localités.
(VOA/Kayi Lawson) Partager . Si cela chauffe, cela peut devenir autre chose », a déclaré ce lundi le préfet sur la radio Victoire FM.A en croire l’autorité locale, il y a des réunions ‘clandestines’ dans le quartier Zongo.
Kofi TELLI; Politique Les prémisses d’un 19 août 2017 se font sentir à Kpalimé (120 km au nord-ouest de Lomé). S’ils saccagent les choses, ils feront sortir les Abrafos qui ne blaguent pas. "Nous n'allions qu'occuper qu'une partie de la voie et laisser l'autre pour la circulation", a martelé M. Tikpi.Pour le président de ce jeune parti de l'opposition, le gouvernement fait entorse à la loi qui régit les manifestations publiques dans le pays, ce qui constitue une violation des droits de l'homme.Pour rappel, le PNP a appelé à cette manifestation pour demander le retour à la constitution togolaise de 1992, qui limite le mandat présidentiel et prévoit un scrutin à deux tours.L’autre revendication de ce parti est l'octroi du droit de vote à la diaspora.Des manifestants tentent de résister devant la police à Lomé, Togo, 19 août 2017.
Copyright © {2017} Global Actu. All Rights Reserved Togo : Les enseignants ont enfin leur statut particulierGilchrist Olympio évacué à Paris à la suite d'une chaude discussion avec les barons du pouvoir ?Mgr Nicodème Barrigah : « Ce que le peuple est en train de demander, est plus que légitime »La marche de demain aura un caractère « très violent », prédit le DG de la police nationaleTogo-locales : spécimen de bulletin, vote par anticipation et par procuration, la CENI en parleWe use cookies to improve our website. La gesticulation des autorités de Kpalimé n’empêchera pas la marche, la manifestation aura lieu », a-t-il déclaré. This video is unavailable. Print.
Nous n’avons pas peur de ces Ablafos, nous aussi nous sommes de quelque part.
L’acteur politique ajoute qu’ils ne sont plus prêts à accepter ces interdits. (VOA/Kayi Lawson) Plusieurs morts dans des manifestations au Togo 19 août 2017 Kayi Lawson; Des manifestants tentent de résister devant la police à Lomé, Togo, 19 août 2017. Violences du 19 août 2017 au Togo Le ministre BOUKPESSI ne comprend pas l`attitude du PNP ... Togo, MANIFESTATION DE L'OPPOSITION RÉPRIMÉE - Duration: … Voir les commentaires . Ils ont dit de transmettre aux plus autorités que selon les informations qu’ils ont, ils souhaiteraient qu’on sursoie aux manifestations pour un moment.